Cela m'avait déjà frappé lors de mon retour de Buenos Aires, de voir à quel point les douaniers espagnols sont tatillons. N'ayant pas forcément la tête d'un parrain de la mafia sicilienne, je suis toujours surpris lorsque l'on me demande d'enlever mes basquets pour les passer au X-ray, d'inspecter mon appareil photo (touches pas avec tes gros doigts, il est tout neuf) et que l'on scrute – très / beaucoup trop longuement – mon passeport. Quoi, t'aimes pas la croix blanche sur fond rouge, José ?
Heureusement, mon kilo et demi de chocolat suisse est passé sans encombres (j'aurais préféré tout manger sur place plutôt que de le leur laisser), donc l'honneur (le bonheur) est sauf.
Photo : Aéroport Barajas, Madrid ; © Pavel Fosenbauer, janvier 2008